My stories, romance, slash, lemon nya

Titre : Ivresse et potions

Genre : Slash, PWP

Couple : HP x DM

Rating : M

Note : le premier PWP de ce recueil (mais le deuxième de msn sachant que le premier était massage de bulle) le sujet était salle de potions. À l’origine il aurait du être inséré dans le Détestable Attirance mais en fin de compte il ne va pas avec la personnalité que j’ai faite à Ryry dans cette fic (voila le pourquoi de quelques expressions présentes ici). Donc le voilà quand même ce serait dommage de pas en profiter, Bonne lecture

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Harry entra dans la pièce et ne quitta pas sa Némésis des yeux. Celle-ci ne le remarquait pas, trop absorbée par sa potion. Des perles de sueur s’écoulaient sur son front, le reflet de la potion bleu se voyait dans ses magnifiques yeux gris, une vision de rêve.

Harry s'approcha lentement, jusque derrière le blond, il frôla sa nuque de son souffle et un frisson parcourut le corps de Draco. Les mains du brun allèrent se poser sur ses épaules, descendant le long de ses bras dans une douce caresse.

Soudainement le Gryffondor attrapa le serpentard par les hanches et colla sa bouche dans son cou, léchant chaque parcelle de peau visible au dessus du col de la robe de sorcier.

Le blond ne pensait plus à sa potion, il se concentrait sur les mains qui le caressaient et sur la bouche qui faisait des merveilles dans sa nuque. Il pencha la tête permettant au brun plus de liberté celui-ci ne rechigna pas devant le cou offert, et, c’est à petits coups de langue, de mordillements, de morsures qu'il commença à faire gémir son futur-amant. Ses mains n’étaient pas en reste : des hanche elles passèrent sous le pull du serpentard et remontaient lentement dans son dos en formant des arabesques.

N’en pouvant plus Dray attrapa la nuque du brun d’une main et toujours dos à lui l'embrassa fougueusement, leur langue s'entremêlèrent dans une dance divine, mordillant la lèvre inférieure de l’autre et suçotant celle-ci. Le baiser devint vite fiévreux et Draco se retourna pour embrasser son « élève » à pleine bouche, enroulant ses bras autour de son cou, Une main fourrageant dans la chevelure corbeau et l’autre dessinant de petits cercles dans le dos de son vis-à-vis.

Les vêtements devenant de plus en plus gênants ils interrompirent leur baiser et se déshabillèrent sensuellement dans l'intention d'enfiévrer encore plus le désir de l’autre.

Caressant chacun le corps qui lui faisait face, retraçant les muscles du bout des doigts, la chaleur montait dans leur corps, le désir les inondait.

Le blond savourait la clavicule du brun quand les caresses tendres devinrent fiévreuses, les gestes plus brusques : l’impatience rongeait leur os, les gémissements et halètements emplissaient la pièce.

Dray s'était retrouvé- on ne sait comment - assis sur une des tables et Harry s’évertuait à goûter son corps évitant soigneusement la partie qui demandait de l'attention de sa part : à savoir l'énorme érection qui se faisait chatouiller par les cheveux bruns alors que celui-ci léchait l'intérieur des cuisses de Draco.

Bien que son désir soit intense et douloureux le coté serpentard du Gryffondor se réveillait en présence du vert et argent et le poussait à chauffer son amant jusqu'à ce que celui-ci le supplie de le prendre, même si cela lui coûtait.

Les yeux du blond n’étaient que des iris en fusions voilées de désir, ces gémissements devenaient plus rauques. Et il répétait le nom du rouge et or comme une litanie.

Le brun continuait son exploration du corps offert et à sa merci, une fois celle-ci à peu près complète, il dévora les lèvres du blond faisant par inadvertance se toucher leurs deux verges gonflées, leur arrachant un hoquet de plaisir.

Draco se laissait faire mais il voulait plus : il saisit les cheveux du brun l'obligeant à le regarder dans les yeux, plongeant ses iris lunaire dans les lacs d’émeraude de son amant et lui dit d'une voix rauque: "Prends moi"

Une lueur de malice traversa les yeux de jade et le blond comprit :

"S’il-te-plait Harry"

Le brun déposa un chaste baiser sur les lèvres du jeune homme et descendit sa langue le long de son torse en laissant une longue trace sinueuse et brûlante sur la peau claire. Arrivé devant le gland rougi Harry le titilla du bout de la langue taquine faisant gémir le blond.

Il parcouru le sexe gorgé de sang sur toute sa longueur, masturbant la base avec une de ses mains pendant que l’autre caressait l'intimité de Draco.

Il prit le sexe de son amant en bouche lui arrachant un hoquet de surprise et se mit à lécher et sucer comme la plus délicieuse des glaces cette partie de sa Némésis.

Les doigts se trouvant entre les fesses du serpentard arrêtèrent leurs caresses et se faufilèrent le long du torse imberbe ; se présentant devant la bouche du blond qui se mit à les sucer, comme il le ferait pour une autre partie de son anatomie.

Harry ne pu retenir un grognement rauque qui fit vibrer sa gorge et par conséquent fermer ses lèvres autour du sexe du blond, alors que celui-ci bougeait son bassin pour accompagner les va-et-vient de sa tête.

Une fois ses doigts lubrifiés, lentement, Harry enfonça un doigt dans son amant, accélérant le rythme de sa bouche pour le faire oublier la douleur et le noyer dans les délicieuses sensations qu’il lui procurait.

Les mains du blond s’agrippèrent à ses cheveux et celui-ci se cambra. Le seul mot qu'il pouvait prononcer était le nom de son amant, comme un sort, un sortilège sans fin qui lui procurait le plus grand des plaisirs.

Harry rajouta un deuxième doigt, puis un troisième, les bougeant alors qu’il laissait le sexe près à exploser du serpentard. La tête du blond ne savait si elle devait aller à droite ou à gauche, complètement avachi sur la table alors qu'il laissait faire cette délicieuse torture.

Ils n'en pouvaient plus, ni l'un ni l'autre, et c’est presque les larmes aux yeux que Draco supplia encore une fois Harry de le prendre. Celui-ci ne se le fit pas dire deux fois et pénétra lentement son amant malgré l'envie qui le tiraillait. Une fois le blond habitué à sa présence le Gryffondor commença de lent mouvement de va-et-vient qui, sous les supplications du serpentard, se firent de plus en plus rapides. Ils n'étaient plus que sensations, halètements, gémissements, hurlements, deux corps tremblants, en sueur, qui laissait exploser leur désir.

Les coups de butoir se faisaient de plus en plus rapides, plus en plus durs, plus en plus pressés et profond ; chacun touchait la prostate du vert et argent et lui tirait des sons qu’il n’avait même pas conscience de pouvoir pousser. Il s’agrippait au dos du brun, enfonçant ses ongles dans la chair tendre de son dos. Ses lèvres scellées à celles de son amant étouffaient un peu ses gémissements de plaisir. Il ne voulait qu’une chose et il l’avait.

Harry se collait au corps du blond, ses mains le caressant, la bouche mordillant sa lèvre.

Ils étaient tous deux proches de la libération, leur corps en sueur se frottant lascivement, incapable de dire d’autre mot que le nom de leur amant et ils vinrent dans un cri rauque, passionnel et s’ils avaient tendu l’oreille ils auraient pu discerner leur nom respectif dans leur moment de jouissance ; Mais il ne l’entendirent pas trop grisé par le plaisir qui les submergeait et les laissait tremblant l’un contre l’autre dans cette de classe froide où seul les murs garderait trace de leurs ébats.

L’instant magique était passé et les deux amants s’habillaient sans un mot. Harry ne savait que penser et que faire. Le blond commençait déjà à s’éloigner de lui et il ne le voulait pas. Il lui attrapa le poignet et le plaqua contre lui, son dos contre son torse, ses deux bras entourant la taille du serpentard. Enfouissant sa tête dans les cheveux dorés de Draco, il respirait son odeur, savourait la douceur des mèches blondes, le vert et argent se laissait aller contre lui, profitant de chaque secondes que durait cette étreinte, le souffle régulier et le cœur battant à cent à l’heure. Le brun encouragé, et puisant toute la force qu’il tirait de sa maison nicha sa tête dans le cou de son amant et après quelques secondes d’hésitation vint lui murmurer à l’oreille : « Je t’aime ».

Draco en restait s’en voix, cet aveu qu’il avait tant attendu venait de franchir les lèvres de l’être tant aimé. Son souffle s’était coupé à l’entente de ses mots et une joie troublante l’envahie : il savourait les douces paroles alors qu’un immense sourire tirait ses traits.

Mais Harry ne le vit pas : et si le serpentard ne l'aimait pas, s'il ne le trouvait pas digne d’intérêt… Mais il l'avait séduit, après tout … Peut-être…

Le serpentard se retourna lentement dans les bras de son amant qui plein d'appréhension attendait sa réaction. Le Gryffondor se tendit face à l’air sérieux de son vis-à-vis, qui avançait lentement sa main vers son visage. Le brun ferma les yeux, près à accuser le coup. Qui ne vint pas, au lieu de ça, l’autre main de Draco rejoignit la première. Celui-ci pris le visage du brun en coupe et déposa un somptueux baiser sur les lèvres tremblotantes et rougies par les mordillements que leur avait infligé Harry nerveusement.

Le rouge et or se détendit dès l’instant où leur lèvres se frôlèrent et quand il ouvrit les yeux ce fut pour rencontrer les deux perles grises qui le couvaient d'un regard tendre.

Et après un ultime baiser plein de tendresse et de douceur, un baiser que seul les amoureux échangent, le serpentard se pencha à son oreille pour lui murmurer les plus belles des paroles « Je t’aime aussi »

Titre : Argent, miroir et ébène.

Genre Slash, PWP

Couple : DM x HP

Rating : M

Note : Vila un lemon/OS tout frais qui date de … dimanche. Je l’ai fait pour Hell, le sujet : endroit insolite, ensuite c’est elle qui a choisi, j’espère qu’il vous plaira

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Dumbledore était mort depuis un an et Harry avait prit l'habitude d'aller rôder dans son bureau qui été resté inutilisé depuis lors. Il passait parfois des soirées entières à observer tous les objets insolites des étagères, à fouiner de-ci de-là, mais ce qui l'attirait le plus c'était l'immense miroir au fond de la pièce, derrière le bureau. Ce devait être un objet magique, mais il avait eu beau passer des heures devant, il n'avait jamais vu autre chose que son reflet.

Un soir, il farfouillait dans les livres de la bibliothèque de la salle quand il sentit un souffle chaud contre sa nuque. Il se raidit et se retourna progressivement pour tomber dans deux lacs argent.

-Malfoy, dit-il avec une voix calme et aussi froide que possible.

Le blond ne répondit pas, à la place il dévora voracement les lèvres de son vis-à-vis, les léchant, les mordillant. Harry les yeux comme deux soucoupes ne savait que faire : ses bras pendaient mollement le long de ses flans, les mains de Draco tenaient fermement ses épaules et son dos était plaqué contre la bibliothèque derrière lui.

Le serpentard finit par lâcher ses lèvres et le Gryffondor pantelant, les yeux toujours éberlués dit :

-Mais que…

Le blond lui coupa la parole d'un autre baiser sulfureux, sa langue essayant de franchir la barrière d’ivoire, sans succès. Il quitta ses lèvres au profit de son oreille, tout en léchant sensuellement son arcade, il lui murmura d'une voix rauque :

-Je te veux Potter.

Puis sa bouche repartit vers celle du brun laissant des effleurements brûlants sur les joues et la mâchoire du Griffy.

Draco relâchait peu à peu sa prise sur Harry, sa langue forçant les lèvres roses du rouge-et-or, alors qu'une de ses mains s'aventurait sur le corps finement musclé contre le sien.

Le Survivant se laissait peu à peu aller, les caresses l’excitaient, son odeur l’enivrait, ses cheveux aux éclats d’or l’éblouissaient et son corps en demandait plus.

Le brun répondait maintenant aux baisers fiévreux du prince des serpentards, les yeux mi-clos, un gémissement passant ses lèvres quand la main baladeuse du blond allait caresser la zone autour de son nombril.

Un éclair de lucidité remit son cerveau en marche, et, la prise de Malfoy étant presque nul, il s'arracha aux intentions qui l'échauffaient de plus en plus. Mais le serpentard lui attrapa le poignet et le plaqua contre lui, le faisant prisonnier de ses bras :

-Alors on voulait m'échapper ?

Harry ne pu retenir un gémissement en sentant le corps brûlant contre le sien, ses joues rougissaient doucement dans l’ambiance tamisée envoyée dans la pièce par le feu, seul source de lumière. Draco lui mordilla l'oreille alors qu'ils passaient de l’autre côté du bureau, renversant le siège au passage. Il plaqua le Gryffondor contre le meuble en bois et attrapant ses poignets d'une main, les maintint au dessus de sa chevelure corbeau. Sa bouche dévorant la peau halée du cou, puis de la clavicule.

Sa main libre enlevant les pans de tissus gênants. Le brun se retrouva vite torse nu. La langue de Draco laissait des traces humides sur sa peau alors que ses mains enflammaient les sens d’Harry.

Immobilisé par le corps musclé du blond, le brun haletant, gémissant, se tortillait : son pantalon le serrait atrocement .Et ce n'était pas seulement son cas comme pouvait le témoigner la bosse qu’il sentait contre sa cuisse. La bouche du serpentard le dévorait, son corps se consumait sous les caresses langoureuses. Draco défit lentement la braguette de son vis-à-vis, tout en torturant les bouts de chair rose de ses dents et de sa langue.

Le pantalon et le boxer disparurent alors que Harry sentait les mains chaudes de Draco s'activer sur son sexe dressé. Il n'en pouvait plus : ses yeux étaient embués de désir et à bout il murmura un « Draco » suppliant ne pouvant dire autre chose. Le susnommé sembla comprendre le message car il relâcha ses poignets, les mains du Griffy allèrent s'agripper aux épaules du blond.

Alors qu'il gémissait sous la caresse, mouvant son bassin au même rythme de ces va-et-vient enivrants le serpentard continuait de le goûter, marquant sa peau de traces rouges tirant sur le mauve. Le brun se sentait venir, la main du blond sur sa verge le faisait voir les étoiles alors que l’autre malaxait ses fesses et allait de temps en temps titiller son anus.

Harry vint dans un gémissement étouffé par le baiser possessif que lui donna Draco, celui-ci monta ses doigts souillés devant sa bouche et commença à les lécher, attisant la lueur de convoitise dans les yeux de jade.

N’y tenant plus le brun s'empara de la main blanche et commença à sucer chaque doigt, les nettoyants de sa semence. Son partenaire afficha un sourire lubrique devant cette initiative, et plantant ses yeux en fusion dans ceux à demi-clos du brun, il descendit le long du torse halé, laissant sa main droite au bon soin d’Harry, nettoyant le torse blanchi du Gryffondor. Sa langue dessinait des arabesques sur le corps offert, redessinant les pectoraux, les contours du nombril et s'enfonçant dans celui-ci, ce qui arracha un gémissement au brun, toujours occupé avec la main du blond. Le serpentard retira sa main de la bouche avide et se recula s'attirant de ce fait un grognement de frustration qui devint appréciateur quand il commença à se dévêtir. Harry s’assit sur le bureau, profitant de ce spectacle plus que stimulant qui recommençait déjà à réveiller son désir.

Au bout d’un moment le brun croisa des yeux verts, son propre reflet dans le miroir qui se trouvait dans le dos du blond et qui lui renvoyait l’image de la scène permettant de voir le dos de son amant. L'arrière était tout aussi appétissant que l'avant. Draco se rapprocha de lui, happant ses lèvres charnues, ses mains parcourant le corps frissonnant de désir, s'attardant dans l'intérieur des cuisses qu’il écarta pour être plus à l'aise.

Sa main gauche se glissa entre les fesses du brun, et, après un murmure, un doigt lubrifié pénétra son intimité. Harry s’accrocha aux épaules musclées, laissant des traces rouges et des griffures sur la peau pale, se mordant la lèvre pour ne pas gémir de souffrance.

Au moment où le deuxième doigt entra en lui, il mordit violemment le cou diaphane sous la douleur, étouffant une plainte. Mais celle-ci se dissipa peu à peu, laissant place au plaisir lorsque le blond trouva sa prostate.

Le brun excité, lécha tendrement sa morsure, suçant le sang qui perlait de la plaie qu'avaient faite ses canines, déposant des baisers sur la peau rougie ce qui fit gémir le blond, de plus en plus fort.

Lorsque le troisième doigt fut en lui, Harry enfonça ses ongles dans les omoplates de Draco, serrant les dents pour ne pas hurler, la tête en arrière pour épargner son amant d’une autre morsure. La douleur se mêla au plaisir, enivrante, excitant ses sens. Le serpentard le pénétra d'un coup de rein après avoir retiré ses doigts. Et le gryffondor les bras entourant toujours les épaules du blond, laissa sa tête rouler sur le côté. Son amant dévora le cou ainsi découvert ses mains caressant chaque parcelle de peau, tout en donnant des coups de reins brutaux.

Le Survivant n'était plus que gémissements, tremblements, il ne ressentait que du plaisir et, les yeux voilés de désir, il se rapprocha du cou blanc léchant encore les perles de sang qui suintaient de la morsure qu’il y avait faite. Ses yeux se posèrent encore sur le miroir, il y avait son propre reflet mais aussi celui du serpentard comme s'il avait été de face. Il voyait comme à travers son corps, la scène passant d’un plan à l’autre, comme si le miroir se déplaçait dans la pièce.

En les voyant ainsi Harry ne pu s'empêcher de les trouver beau, des gouttes de sueur sur leurs corps tremblants, lui assit sur le bureau agrippant les larges épaules alors que Draco entre ses jambes écartées continuait ses coups de butoir qui leur faisait voir le paradis. Dans le miroir, il pouvait voir la verge du blond entrer et sortir de lui, cette vue l'excitait plus que n’importe quel aphrodisiaque et le rouge lui monta aux joues. Tous leurs mouvements étaient érotiques. Il ressortit de sa contemplation quand Draco lui souffla dans l'oreille en lui disant :

-Tu es délicieux, Harry

Le brun rougit et attrapa les lèvres tentatrices. Ils étaient en parfaite symbiose. Le plaisir montait et ses vagues les berçaient dans un océan de plénitude. Ils se libérèrent dans un râle rauque alors qu'à cet instant, dans le miroir, Harry vit un tatouage sur l'omoplate de son amant : un lion enlaçant un serpent, avant de se laisser submerger par l'orgasme.

Draco se retira et nicha sa tête dans le cou du brun, toujours assis sur le bureau. Les iris de jade regardèrent de nouveau dans le miroir, plus rien, le dos du serpentard était uniformément blanc. Le blond leva la tête plantant ses yeux dans les deux prunelles vertes qui étaient un peu perdues.

L'argent contre l’émeraude, le gris contre le vert. Draco, gardant son regard fixé dans celui d’Harry, embrassa tendrement les lèvres entrouvertes. Ses lèvres voyagèrent de la mâchoire jusqu’à l'oreille, il embrassa le lobe de celle-ci, arrachant un frisson au brun en lui murmurant :

-Je te veux, toi, ton corps, ton âme, ton cœur… Je te veux mien pour toujours.

Harry était figé ne sachant que faire devant cette déclaration, ses yeux replongèrent dans ceux de son reflet, celui-ci eut un sourire malicieux et le reflet se brouillant pour afficher son propre dos où il pu voir sur son omoplate droite un serpent enlaçant un lion. Le miroir redevint un vrai miroir, surface réfléchissante dans son cadre de bois d’ébène cerclé d’argent.

Le Gryffondor enlaça le serpentard et, rapprochant sa bouche de l'oreille de celui-ci, il lui dit dans un souffle

-Tu les as déjà.

Ils s'embrassèrent, tendrement, amoureusement, alors que dans le miroir s'affichait pendant quelques instants :

"Je te montre le corps que tu veux prendre, voir, avoir; passé, présent ou futur, Je montre les marques des âmes sœurs, union de corps et de cœur"

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Titre : Excitant ? Les chemises !?

Genre : PWP yaoi

Couple : HP x DM

Rating : M

Note : Un chtit new, que j’ai eu du mal à écrire (hein Hell) mais bon, c’est pas ma faute, le destin avait décidé de la frustré parce qu’à chaque fois elle se déco quand j’avais pas fini xD ou alors j’avais la flem… bref le sujet : HP/DM cabine d’essayage.

Bonne lecture !

RAR :

Anonyme (xD) : merci pour la review même si je sais pas qui tu es lol … moi non plus j’aime pas les longues RAR alors je te comprends bref, ravie qu’il t’ait plut si tu repasses par là j’espère que celui-ci te plaira aussi n.n

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« Drayyyy, dépêche-toi de l’enfiler !

- Je préfère prendre mon temps.

-Mais dépêche-toi !

-J’ai dit non !

-Allez s’il te plait, j’en peux plus.

Harry se rapprocha doucement de son amant et tira d'un coup le rideau.

-Je déteste faire les magasins, dépêche-toi d'enfiler cette chemise !

Mais la fin de sa phrase fut perdue, il déglutit lorsqu'il vit Draco la chemise grande ouverte, lâchement posée sur ses épaules. Un sourire pervers étira ses lèvres.

-Tu es trop lent je vais t'aider, dit-il en pénétrant dans la cabine d'essayage, prenant soin de refermer le rideau derrière lui et de lancer quelque sort -la magie sans baguette, très pratique !

Le blond leva un sourcil de manière typiquement malfoyenne devant le comportement de son compagnon.

-Qu'est-ce que tu fais ?

-Mais je t'aide voyons, répondit le brun en glissant ses mains sur le torse découvert.

-En m'enlevant ma chemise ? Et tu crois que je n'ai pas vu que tu as lancé des sorts, rajouta-il en fronçant les sourcils.

-Je te préfère sans rien, ronronna le brun en se collant encore plus à lui. A quoi te servent tous ses vêtements d'ailleurs ? Tant qu'ils sont faciles à enlever...

Draco lui coupa la parole en l'embrassant, sa langue forçant l'entrée de la bouche chaude de "son partenaire de cabine".

-Maintenant si tu me laissais essayer mes vêtements ? dit le blond après le baiser qui les laissa pantelant.

-Mais Drayyy. »

Le susnommé lui tourna le dos examinant les différents articles qu'il lui restait à essayer. Harry ne supportant pas d’être ignoré se colla à lui, passant ses bras autour de son torse alors qu'il déposait de légers baisers sur les épaules et la nuque de son blondinet. Il lui mordilla l'oreille et son partenaire ne put retenir un frisson. Harry connaissait tout ses points sensibles et il s'en servait.

Il lui souffla doucement sur l'oreille et ses mains se firent baladeuses réveillant une certaine partie de l'anatomie des deux jeunes hommes. Draco tremblait sous les doigts de son amant, mais il empêchait tout son de franchir ses lèvres, meurtrissant sa lèvre inférieure.

« Harry » murmura le blond, les yeux fermés sous les sensations que lui procurait son brun.

Celui-ci, qui était occupé à faire une magnifique marque violacée sur le corps tout aussi sublime de l’homme dans ses bras, laissa sa langue remonté le long de la nuque de ce dernier pour finir par happer une nouvelle fois le lobe de Draco qui se retint à grand peine de gémir.

« Qu’est-ce qu’il y a amour ? » lui dit Harry d’une voix suave alors qu’une de ses mains caressait à travers le tissu la virilité de son interlocuteur tandis que l’autre jouait avec un de ses téton durcis.

Seul un gémissement lui répondit alors qu’il passait la main dans le boxer du blond, commençant à le masturber tout en suçotant son cou. Goutant sa peau il poussa lentement le blond vers un des murs de la cabine, le miroir dans lequel se mirait le jeune homme un peu plus tôt se trouvait sur la paroi à leur gauche.

Le blond se laissait allez au caresse avachit contre le mur, des gouttes de sueur commençant à perler sur sa peau qui frémissait sous les assauts de son partenaire, la tête rejetée en arrière.

Le brun se recula quelque instant pour regarder cette vision divine, véritable appel à la luxure. Ses yeux remplis de désir firent monter un frisson le long de la colonne de son vis-à-vis, amenant une légère rougeur sur ses pommettes. Pour éviter ce regard exigeant et, il fallait bien l’avouer, très embarrassant, Draco tourna la tête pour tomber sur leur reflet.

Un brun de profil qui lui mordillait le cou, ramenant la jambe droite d’un blond sur sa hanche, ce dernier les paupières à demi fermées le fixaient, la couleur sur ses joues redoublant en intensité devant l’érotisme de la scène.

Un déclic se fit dans son esprit, c’était son amant qui dominait –et un Malfoy ne laisse pas dominer- Quoi que… Dray releva la tête d’Harry, dévorant ses lèvres dans un baiser exigeant avant de le plaquer à son tour, quoi qu’un peu brutalement, contre le mur de la cabine étouffant son gémissement de sa langue dominatrice.

Il déshabilla lentement son amant, envoyant valser sa chemise avec la sienne. Dévorant son torse tout en caressant son membre à travers son pantalon, qu’il défit bien vite. Ils se retrouvèrent tout deux braguette ouverte, torse nu, se dévorant mutuellement la bouche, leur main parcourant la peau de l’autre dans l’étroitesse de la cabine.

La bouche du blond descendit lentement sur le torse halé laissant une trace humide sur la peau imberbe. Le brun haletant sous cette délicieuse torture, mais décidé à dominer, inversa une nouvelle fois leur position. Il reproduit tout ce qu’il venait de subir sur son amant, le retenant contre le mur pour l’empêcher de changer les rôles. Il étouffait ses protestations de sa bouche alors qu’il lui tenait les mains jointes d’une poigne ferme, entre leur corps.

Il relâcha les mains du blond quand celui-ci fut incapable de se dégager, trop pris dans les sensations qu’il éprouvait. Et le brun le retourna doucement, le faisant se pencher en avant alors que les avant-bras du blond appuyés contre le mur lui permettaient de garder l’équilibre. Le reste des vêtements disparut dans un murmure provoquant un frisson chez les deux amants.

Harry mordilla sa nuque, descendant ses mains sur les hanches musclées alors que sa bouche faisait de-même laissant un chemin de baiser sur sa colonne vertébrale. Draco tremblait, de plaisir et un peu d’anxiété… Bénissant sa position qui empêchait son amant de voir son visage rougit par la gêne. Celui-ci lui écarta délicatement les fesses alors qu’il s’agenouillait derrière lui. Sa langue descendant le long de sa raie pour finir par titiller son anus.

Le blond feula à cause de cette sensation nouvelle, son compagnon eut un sourire lubrique alors qu’il préparait son amant de sa langue, une main caressant l’intérieur de ses cuisses fermes alors que l’autre retournait s’occuper du désir de Draco lui arrachant des gémissements qui excitèrent Harry encore davantage.

Dray murmura son nom, et le brun retourna lui mordiller l’oreille, terminant sa préparation à la main (NdM : sans jeu de mot –sort-) Il lui murmura une litanie de « je t’aime » faisant redoubler les gémissements de son amant, puis, il avança précautionneusement sa verge vers l’intimité du blond. Le pénétrant doucement, il continua de le masturber pour atténuer la douleur alors que Draco prononçait son prénom d’une voix cassée.

Harry s’enfonça jusqu’à la garde dans la chaire tendre de son amant, et le serrant fortement dans ses bras, lui murmurant des mots doux pour l’aider à se détendre et à s’habituer. Relevant la tête pour la reposer sur l’épaule du brun, le blond poussa un faible gémissement, il entendait contre son oreille les halètements de son amant contre son oreille. Il fit un léger mouvement du bassin, son compagnon compris le message et commença des va-et-vient lent puis de plus en plus rapides. Lui arrachant des geignements sourds à chaque fois qu’il touchait sa prostate.

Le plaisir les submergeait, leur faisant voir les étoiles, la seule chose les rattachant à la réalité étant le contact de leurs deux corps qui se mouvaient à l’unisson. Il vinrent en criant le nom de leur amant et murmurant un « je t’aime » commun, témoignage de leur cœur.

Un sort de nettoyage et une séance de rhabillage plus tard, Draco se dirigeait vers la caisse avec ses articles.

« Tu comptes acheter quelque chose ? lui demanda Harry posant son menton sur son épaule.

-La chemise. Dit le blond en tendant la dite chemise à la caissière.

-Quelle chemise ?

-Celle que je portais avant que tu ne me sautes dessus. Répliqua l’autre calmement.

-… le brun rougit, son visage prenant un légère teinte carmine, Ah…

-Puisque tu es très entreprenant quand je porte cette chemise, j’ai décidé de l’acheter, répondit le blond tout en payant la caissière avec un sourire charmeur.

-Quoi ? dit le brun incrédule.

- Tu dois trouver ça excitant les chemises, termina son amant en sortant de la boutique.

-Excitant ? Les chemises !?

Mais il n’eut pas le temps de protester, Draco se dirigeait déjà vers une autre boutique pour y acheter « des pantalons en cuir » séance d’essayage et plus si affinité en perspective.

xXxX The end XxXx

Titre : L’amant imaginaire.

Auteur Mey

Disclaimer : Les personnages ne sont pas à moi, mais à J.K Rowling

Genre UA, , romance, mystère

Rating : M

Note : Voila l’OS qui me trottait dans la tête depuis les vacances, une première, il est tiré d’un rêve que j’ai fait, j’ai rêvé dans les moindres détail de la première scène (bien sûre je pouvais pas savoir les pensées de Dray mais l’apparence et les paroles l’étaient). Dans cette fic les deux ne se connaissait pas avant, c’est un UA avec des OOC.

J’espère qu’il vous plaira.

Tititi tititi tititi

Le réveil sonnait, et comme toujours Draco était déjà réveillé, son bras cachant son visage alors qu’il soupirait. Ces rêves allaient le rendre fou, pas qu’il ne soit pas agréable mais retrouver tous les matins son lit souillé, ça coûtait cher en lessive! Le blond se leva lentement, frémissant encore sous l’effet de son rêve, ce rêve avec cet éphèbe aux cheveux ténébreux, aux yeux aussi précieux que l’émeraude, ses mains voyageant sur son corps, son corps si délicieux à la peau douce, douce sous ses caresses et ses lèvres, ces lèvres qu’il ne pouvait séparer des siennes. Si seulement…

Le jeune homme aux yeux tempête soupira alors qu’il enfilait un caleçon propre et se dirigea vers la salle de bain. Il s’arrêta cependant devant sa psyché, se fixant dans sa quasi-nudité, ses bras blancs entourant sa taille alors qu’une fois de plus, les souvenirs de son rêve refaisaient surface. Il pouvait presque sentir ses bras entourant sa taille, son menton sur son épaule alors qu’il fixait les deux émeraudes dans le miroir, ses cheveux indisciplinés chatouillant sa joue.

Il laissa son imagination vaqué quelques minutes, interrompant cette rêverie par des paroles qu’il se répétait tous les jours: « Si seulement tu pouvais être réel…»

Sur ces mots, comme chaque jour, Draco se dirigea vers sa salle de bain, lavant les seules preuves de son plaisir, avec cet amant imaginaire…

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On était vendredi soir, Draco ne supportant plus la solitude de ses nuits était sorti, reprenant ces habitudes qu’il avait essayé de perdre. Il s’était habillé de manière aguicheuse, un t-shirt prés du corps, noir avec un dragon blanc parcourant le devant et le dos de l’habit et d’un pantalon en cuir moulant, ses cheveux fixés avec du gel, il enfourcha sa moto pour se diriger vers l’une des boîtes gays de Londres. Il n’avait nul besoin de le cacher, il n’y allait que pour une raison, oublier dans les bras d’un autre ce corps sortant des méandres de son esprit et qui jamais ne pourrait lui appartenir.

Il roula jusqu’à une ruelle sombre; laissant ici son bolide, pour ensuite se diriger vers une porte un bois, dépassant toute les personnes faisant la queue. Il salua brièvement le videur qui le laissa passer avec un sifflement admiratif et pénétra dans le «Pleasure ».

Il s’installa tranquillement au bar, ignorant les corps humides se déhanchant sur la piste. Il commanda son cocktail favori et attendit, à son arrivée il avait fait tourner plusieurs têtes, il savait que quelqu’un allait l’aborder.

A peine avait-il commencé à boire son cocktail qu’un jeune homme brun arriva, il s’installa à côté de lui et, commandant la même boisson, il engagea la conversation. Mignon, un corps svelte, des traits féminins et des yeux bleus. Le dénommé Mikael l’invita à danser et Draco le suivit un sourire aguicheur aux lèvres.

Malgré ses espoirs, le brun était un piètre danseur et Draco se mit donc à danser seul au rythme de la musique, se laissant emporter par la mélodie, faisant des gestes qu’il savait sensuel, plusieurs autres prétendants s’étaient approché de lui, mais malheureusement ils avaient tous été recalés. Commençant à désespérer, Draco se décida pour un blond qui ne dansait pas trop mal et l’accompagna dans une danse charnelle, les mains de l’autre parcouraient toutefois, un peu trop son corps à son goût. Mais il avait vite fait de remettre les mains baladeuses autour de ses hanches.

Le blond tentait une énième tentative de pelotage, ce qui commençait à exaspérer Dray, quand avant qu’il ne lui dise ses quatre vérités son partenaire stoppa son geste, prétextant que quelqu’un l’avait appelé, et laissa Draco sur la piste de danse.

Celui-ci s’était arrêté de danser, ne comprenant pas comment on pouvait le laisser en plan comme ça. Il pestait intérieurement quand un corps chaud vint se coller à son dos lui murmurant que l’autre avait vraiment les mains trop baladeuses et qu’il n’avait pas put les laisser continuer leur excursion.

Le blond sourit, son «Sauveur» posa ses mains sur ses hanches et toujours dans son dos commença à onduler sensuellement entraînant Dray dans sa danse. Draco calqua ses mouvements sur ceux de son inconnu et ils dansèrent pendant ce qui leur semblait une éternité. Leurs corps s’épousant, leurs doigts s’entrelaçant, dans cette danse enivrante, sensuelle et même érotique.

Les chansons défilèrent et le blond ne voulait plus qu’une seule chose, se retourner pour voir l’allure de ce mystérieux sauveur qui dansait divinement bien et qui le maintenait dos à lui.

Profitant du fait que la prise de l’inconnu se desserrait Draco se retourna souplement pour lui faire face. Et là, il croisa deux prunelles émeraudes, un sourire charmeur, il vit les cheveux rebelles aussi noirs que la nuit. Ses yeux gris s’agrandirent mais il se reprit bien vite, il croyait rêver, son amant jusqu’à aujourd’hui imaginaire était réel! Il vit le sourire de son fantasme s’effacer peu à peu et une lueur inquiète apparaître dans ses yeux verts.

«Ça va?

-Oui oui juste un peu chaud.

-C’est moi qui te fais cet effet, rajouta le brun un sourire malicieux ayant repris place sur ses lèvres.

-Je vais prendre un verre.»

Sur ces mots le blond retourna au bar pour commander un cocktail explosif, il devait rêver, comment? Il lui ressemblait pourtant tellement … Draco avala cul sec la moitié de son verre. Il grimaça légèrement et redirigea ses yeux vers le bel inconnu qui continuait à danser.

Ses gestes étaient hypnotisant, les yeux gris ne le quittèrent pas une seule seconde, buvant chaque mouvement, fixant chaque geste de sa bouche purpurine qui murmurait les paroles. La seule chose qu’il manquait c’était ses deux prunelles de jade plongées dans les siennes. Comme ayant entendu sa prière le brun ouvrit subitement les yeux pour les plonger dans les prunelles tempêtes, un sourire mutin étirant ses lèvres, une douce chaleur se diffusa dans le bas-ventre du blond.

Mais ce dernier fronça les sourcils quand un homme s’approcha de son sauveur et que celui-ci se mit à danser avec lui, une lueur de malice dans les yeux le fixant toujours. Dray pris la mouche et buvant le reste de son verre retourna sur la piste. Il s’avança d’une démarche féline vers le duo et arrivé à côté d’eux il tapota l’épaule de l’opportuniste. Celui-ci se retourna pour lui faire face et l’examina quelque secondes –bien que le terme «reluquer» conviendrait sans doute mieux- le blond lui fit un sourire charmeur, lui faisant monter le rouge aux joues. Il allait balbutier quelque chose quand Draco attrapa Harry par la main, le plaçant derrière lui, et celui-ci amusé, passa ses bras autour de sa taille et posa sa tête sur son épaule. L’homme les regarda sans comprendre et le blond lui fit un sourire glacial avant d’happer les lèvres du brun, une main le retenant par la nuque tandis que l’autre maintenait les siennes autour de sa taille.

Le blond afficha un sourire victorieux quand l’homme repartit en bougonnant, mais son sourire disparut quand il entendit chuchoter à son oreille:

«Jaloux?»

Draco se retourna dans les bras du brun pour le regarder dans les yeux avant de répliquer:

«Toujours quand quelqu’un me plaît…» Et même plus dans ton cas.

Le bel inconnu afficha un immense sourire alors qu’il frôlait ses lèvres des siennes et le couple se remit à danser. Ils furent vite envahis par la musique, leurs corps se mouvant en rythme. Toutes les autres personnes présentes auraient pus vous dire qu’ils donnaient l’impression de ne faire qu’un, de faire l’amour au son de la mélodie, ne sachant où commencaient les membres de l’un et où se finissaient ceux de l’autre.

Et pour cause, la danse devint torride, les baiser profonds et langoureux et les caresses audacieuses. Ils haletaient dans les bras l’un de l’autre alors que leurs pantalons s’était retrouvés trop serrés et qu’ils ne rêvaient que de toucher la peau de l’autre.

Draco colla brusquement son entre-jambe sur la cuisse de son compagnon, lui faisant comprendre son désir et leur arrachant à tout deux un gémissement rauque. Le brun, les yeux pétillants et les iris dilatés de plaisir, fit un sourire coquin à son partenaire et l’embrassant, il le prit par la taille tout en se dirigeant vers la sortie de la boîte.

Ils se détachèrent après un sulfureux baiser pour que le bel inconnu aille récupérer sa veste, le blond le vit demander un stylo pour écrire quelque chose sur une serviette et la fourrer dans sa poche. Le blond se demandait ce qu’il avait pu écrire mais toutes ses interrogations partirent en fumée quand ses yeux rencontrèrent les siens, deux flammes remplies de désir, et, il se laissa emporter jusqu’à l’extérieur de la boîte de nuit.

Ils marchèrent quelques minutes dans un silence seulement coupé par leurs gémissements alors qu’ils se dévoraient la bouche,se consumant littéralement dans les bras l’un de l’autre.

Avisant une ruelle sombre et déserte, et n’y tenant plus, le blond y poussa son fantasme vivant… Que cela était étrange de penser qu’il existait vraiment, cet homme qui hantait ses nuits, cet éphèbe aux cheveux sombres.

Il avait un léger sourire aux lèvres alors que le bel inconnu avait lâché sa bouche, sa langue brûlante suçant son cou, en mordait la base, suçotant ses clavicules, il se sentait fondre, c’était tellement différent de ses rêves, il sentait son corps chaud contre le sien, il entendait son souffle erratique dans sa nuque, il écoutait ses lèvres murmurer des paroles crues, alors qu’il ondulait contre lui, dans cette ruelle sombre…

Il ne savait pas vraiment à quel moment son T-shirt avait été remonté, de sorte que le brun puisse mordiller sensuellement ses tétons durcis, il ne savait à quel moment sa main s’était mise à fourrager dans les cheveux ténébreux. Et il savait encore moins quand est-ce que leur main libre respective s’était retrouvée dans le pantalon de leur vis-à-vis.

Les siennes malaxant les fesses musclées, arrachant des grognements rauques à son partenaire qui faisait des allers-retours entre ses tétons et son cou. Alors que celles rêvées de son vis-à-vis avaient déjà ouvert sa braguette, le caressant sensuellement à travers le tissu fin de son boxer, lui arrachant des feulements de plaisir et de frustration.

Draco décida d’augmenter le rythme et plaqua le brun contre un mur crasseux de la ruelle, dévorant sa bouche alors que ses mains parcouraient avidement son torse, faisant remonter sa chemise pour avoir un meilleur accès aux bouts de chair qui le narguaient, la veste aillant depuis longtemps rejoint le sol à côté d’eux. Il mordait son cou, sa langue chaude descendant en même temps que ses mains déboutonnaient le vêtement gênant, goûtant la peau de cet être tout droit sorti de ses rêves, et dont il comptait bien profiter très longtemps. Ce n’est pas tous les jours que l’homme de vos rêves, l’éphèbe de vos fantasmes, l’amant imaginaire de vos nuits solitaire se retrouvait devant vous en chair et en os, et, soit dit en passant, savait encore mieux se servir de ses mains que dans vos rêves érotiques –s’il se fiait aux sensations incroyables qu’il ressentait depuis que les mains taquines dudit vis-à-vis s’étaient glissées dans son boxer pour le masturber-.

Leurs bouches ne se lâchaient plus, la langue du blond parcourant l’antre chaude du brun pour y retrouver sa consœur, ses mains de chaque côté de son bel inconnu pour éviter qu’il ne s’écroule contre le corps d’athlète, des gémissements s’étouffant contre ces lèvres purpurines.

Draco était tellement perdu dans son plaisir, il en venait à douter que cela soit réel, c’était trop beau pour l’être. Submergé par les sensations que lui procurait son amant imaginaire, il ne fit pas attention à la légère pluie qui s’était mise à tomber, refroidissant leur corps brûlant avec sa douce fraîcheur.

Le blond gémit alors que le brun le plaquait à son tour contre le mur de la ruelle, sa bouche descendant doucement, buvant l’eau sur la peau diaphane. Draco glissa ses mains dans les cheveux ténébreux, haletant alors que la langue joueuse continuait sa progression vers son bas-ventre.

L’homme de son rêve arrivé devant son érection, qui formait une énorme bosse à travers le boxer qui la recouvrait encore, la libéra enfin de sa prison de tissu, ses mains la parcourant de tout son long, flattant les bourses pleines alors que ses yeux la fixaient avec gourmandise. Draco haletait, l’eau ruisselant sur son corps, martelant sa peau alors que la pluie tombait plus fort que précédemment. Il tremblait d’excitation alors qu’il se laissait aller dans les bras de cet inconnu sortit de ses rêves les plus inavouables. Il rougit, retenant sa respiration, alors que son partenaire soufflait doucement sur son gland rougi, et il resserra instinctivement ses doigts dans les mèches corbeaux.

«Impatient?»

Le blond grogna et prenant ça pour un oui, l’inconnu le prit en bouche lui arrachant un grognement -de plaisir cette fois-. Sa langue parcourait son sexe alors qu’une de ses mains parcourait taquinement la raie de ses fesses, titillant son anus. Draco sentit ses jambes trembler, un des doigts du brun entrant en lui. Il ne sentait pas la pluie qui tombait drue maintenant, tout ce à quoi il pensait c’était cette bouche qui accélérait autour de son sexe et ses doigts qui le fouillaient.

Le brun arrêta ses va-et-vient sur la verge, laissant Draco pantelant et grognant de frustration, encore, le tortionnaire eut un sourire malicieux qui fit frissonner le blond -ou peut-être était-ce la pluie?- il laissa l’eau fraîche tomber sur la verge du blond, ses doigts continuant leur exploration anale. Dray eut un hoquet quand l’inconnu toucha sa prostate et un sourire carnivore apparut sur les lèvres en dessous des deux iris verts qui le fixaient.

Le brun donna un coup de langue sur le sexe gorgé de sang, recueillant les perles de plaisir qui s’en écoulaient, se mêlant à la pluie puis, tout en ne lâchant pas son amant des yeux il le prit en bouche tout en frappant fortement sa prostate.

Le blond faillit s’écrouler en sentant la bouche chaude sur sa verge refroidie par la pluie et ses doigts qui continuaient à frapper encore et encore son point G. Celui-ci ne mit pas longtemps à jouir dans la bouche de son amant imaginaire. Le brun retira sa bouche et ses doigts, avalant la semence de son amant et alla l’embrasser, le faisant goûter sa propre saveur. Draco eut un frisson, mais celui-ci fut suivi de plusieurs autres, ses vêtements étaient trempés, il tombait des cordes et par-dessus le marché un vent glacial s’était levé!

Le bel inconnu l’embrassa plus doucement, l’enlaçant presque tendrement, il s’écarta du blond, il était tout aussi trempé que son vis-à-vis, ses vêtements collaient à sa peau, ses cheveux était plaqués contre son front, dévoilant une cicatrice dont Draco ne put dire la forme à travers le rideau de pluie, il frissonnait aussi légèrement.

L’inconnu ramassa sa veste et contre toute attente l’a lui mit sur les épaules, un sourire coquin ayant reprit place sur ses lèvres, il re-plaqua Dray contre le mur. Le blond rougit et serra ses mains sur les pans de la veste, une légère incompréhension visible dans ses yeux tempête. Le brun lui mordilla le lobe de l’oreille et lui susurra d’une voix rauque: «Ce serait dommage que tu attrapes froid Dragon, mais si tu veux remettre ça, j’attends ton appel.»

Et sur un dernier langoureux baiser, il laissa le blond seul sous la pluie, sa veste sur le dos et un peu perdu.

Draco enfila mécaniquement la veste et se dirigea vers sa moto, l’a mis en route et retourna chez lui sous la pluie battante, son cerveau encore embrumé par tous les évènements, la seule chose qui le reliait à la réalité était l’odeur de son amant qui émanait de la veste. Une fois rentré dans son appartement, il se déshabilla, déposant la veste sur la chaise de son bureau et se glissa sous les draps. C’était un rêve il en était persuadé, et il se laissa glisser dans les bras de Morphée, attendant avec appréhension son prochain réveil toujours certain que ce n’était qu’un autre de ses fantasmes un peu trop réel.

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Il se réveilla l’esprit toujours embrumé, alla prendre sa douche comme tous les matins, se masturbant sous sa douche alors que les souvenirs de la veille lui revenait en tête. Quel rêve! Il semblait si réaliste. En sortant de sa douche Draco tourna le regard vers son réveil et se figea…

Il allait être en retard! Il se prépara en vitesse, mangea tout aussi vite et quitta son appartement comme une tornade. Ne remarquant pas la veste qui reposait sagement sur le dossier de son siège de bureau, preuve que tout n’était pas un rêve…

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Draco rentra le soir fourbu, son travail au ministère lui pompait toute son énergie, et ce n’était que le début de la semaine! Il laissa tomber son sac à l’entrée, et alla se préparer un repas qu’il avala rapidement, puis se dirigea avec une pile de dossier vers son bureau. Il y déposa la montagne de papier avec un soupir et s’assit. Depuis quand déposait-il ses affaires sur son fauteuil? Le blond attrapa l’habit fautif et l’examina quelques instants… Puis toutes les images de sa soirée de la veille lui revinrent, le club, son «sauveur», leur danse, leurs baisers enflammés et ce qu’il s’était passé sous la pluie. Il n’avait donc pas rêvé! Cet apollon était réel! Et encore plus doué que dans ses fantasmes!

Il porta le vêtement à son nez, reniflant le parfum de son inconnu… Et il ne savait même pas son nom! Il poussa un soupir résigné et déposa la veste sur le bras de son fauteuil pour se remettre au travail. Une serviette tomba de la poche de celle-ci et le blond la regarda un moment… Puis les paroles du brun lui revinrent: «Si tu veux remettre ça j’attends ton appel.» Le jeune homme n’osait pas y croire, il ramassa l’objet qu’il reconnu comme étant celui sur lequel son inconnu avait écrit avant de sortir du bar. Il le fixa un moment alors qu’un sourire rêveur se peignait sur ses lèvres.

Impatient de te revoir

Si tu veux remettre ça

Apelle-moi

00 -- -- -- --

Harry

Draco replongea dans ses dossiers, presque joyeusement en pensant au coup de fil qu’il allait donner ce weekend et du rendez-vous qui s’en suivrait, en espérant qu’il en partirait avec plus qu’une fellation.

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La semaine passa vite pour le blond dont le sourire s’agrandissait à fur et à mesure qu’il voyait le samedi s’approcher, au grand étonnement de ses collègues qui l’avait toujours vu impassible.

Mais Draco ne pouvait s’en empêcher il allait revoir Harry il en était certain. Le vendredi soir en rentrant du travail, il se jeta littéralement sur son téléphone et composa le numéro, qu’il connaissait par cœur, tout comme le message qu’il avait relu plus d’une centaine de fois. Le téléphone sonna et le blond attendit, impatiemment et anxieusement. Une voix masculine lui répondit:

«Allo?

-Allo, Harry? répondit le blond.

-Dragon?

-Oui, dit Draco, un sourire jusqu’aux oreilles que le brun l’ai reconnu, j’aimerais savoir si ton offre tiens toujours…

-Bien sûr, rendez-vous au «Pleasure» demain soir.

-Vingt et une heure?

-Parfait, à demain beau blond.

-A demain beau brun, répondit ledit blond d’une voix sensuelle»

Draco se sentit en meilleure forme qu’il ne l’avait été cette semaine entière! Le travail, et devoir se masturber à la moindre pensée d’Harry, l’avaient épuisé… Il se coucha tôt, après une autre séance de plaisir solitaire –dire que rien que sa voix le mettait dans tous ses états!- et s’endormit tout aussi vite, attendant avec un mélange d’excitation et d’appréhension le lendemain.

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La soirée était bien avancée, et le blond commençait à s’impatienter voire à angoisser. Son bel inconnu, Harry –ce nom roulait d’une manière délicieuse sur sa langue-, n’était pas encore arrivé et Draco, assit à une table commençait à en avoir assez des mecs qui lui tournait autour, essayant de l’approcher, de l’inviter à boire un verre ou à danser. Il refusait à chaque fois, poliment au début, mais ses nerfs étaient à vifs et il finit pour renvoyer sans ménagement les importuns, l’alcool aidant –il en était à son deuxième cocktail-.

Quelqu’un venait de lui taper sur l’épaule, sûrement encore un de ces cloportes, le blond se retourna lentement, une remarque acerbe prête à franchir le mur de ses lèvres, qui mourut dans sa bouche quand il rencontra des yeux émeraudes malicieux qui le fixait avec un sourire coquin.

«M’accorderiez-vous cette danse?»

Amusé, le blond hocha la tête et prit la main tendue. Le couple se dirigea vers la piste et ils se mirent à danser. S’embrassant souvent, dansant longtemps, se caressant fréquemment. Comme la semaine passée, les choses dégénérèrent vite et les deux jeunes hommes haletants, le corps brûlant, se frottait l’un contre l’autre, geignant quand leurs érections se touchaient.

Draco n’en pouvait plus il le voulait, il en avait tant rêvé, ce corps ruisselant de sueur contre le sien, sa peau douce contre la sienne, être dans son intimité devait être hmm... Il durcissait rien que d’y penser.

Prenant les commandes cette fois-ci, se fut lui qui les fit sortir de la boîte, il dirigea son amant vers sa moto et celui-ci eut un sifflement admiratif, arrachant un sourire au propriétaire. Ce bijou était une vraie merveille, une Honda VFR noire comme la nuit.

Draco enfourcha son bolide et tendit un casque à Harry, le brun enjamba facilement l’engin et patienta le temps que le blond enfile ses gants et son blouson en cuir.

«-Accroche-toi, dit celui-ci en démarrant le moteur.

-Où tu nous emmènes Dragon?

-Tu verras, répondit l’autre avec un sourire coquin, il abaissa la visière de son casque et redressa sa moto.

-Tant qu’il y a un lit emmène moi où tu veux beau blond, lui souffla le brun, ses bras agrippant fermement le torse de Draco tout en collant son érection au niveau des fesses de son chauffeur.»

Celui-ci retint un gémissement et accéléra, ils roulèrent un moment avant d’arriver en bas d’un immeuble chic. Le blond gara sa moto dans le parking privé de celui-ci et guida son amant jusqu’à son appartement. Ils franchirent la porte à reculons, le brun lui ayant sauté dessus dès qu’il avait sorti ses clés. Il l’avait plaqué contre la porte, l’embrassant goulûment tout en actionnant la poignée. La porte avait claquée contre le mur de l’entrée et Draco avait à contre cœur du se séparer quelques instants de son amant pour la refermer.

Une fois la porte verrouillée, il se retourna lentement, faisant face à son amant qui l’attendait contre son fauteuil, jambes légèrement écartées en une invitation explicite. Le blond alla happer les lèvres moqueuses, cette fois c’était lui qui dominait, le brun ne pouvait que se laisser faire, et c’est ce qu’il faisait.

Le blond parcourait son visage de baisers, ses mains commençant à le déshabiller alors que Harry ondulait contre lui pour l’enflammer encore plus. La bouche de Draco descendit dans le cou de son vis-à-vis goûtant la peau, le marquant comme sien, le brun gémissait alors que les mains blanches pinçaient ses tétons, les faisant rouler entre leurs doigts. Dray se délectait de ces sons, il le guida vers la chambre. Les deux s’effeuillant mutuellement ils tombèrent nus sur le grand lit aux draps de soie verte. Le blond au dessus, collant son corps contre celui d’Harry, le parcourant de ses mains, de sa bouche.

Le brun geignit sous lui, ses mains fourrageant dans les mèches blondes alors qu’il mordillait sa peau, et plus précisément les deux bouts de chair rose dressés. Il embrassa son amant à pleine bouche, sa langue mémorisant chaque recoin de cette cavité humide, alors que sa main atteignait sa table de nuit pour en sortir un tube de lubrifiant et un préservatif.

Harry gémit quand il sentit les doigts froids et lubrifiés de Draco titiller son anus, étirant l’anneau de chair pour ensuite y pénétrer. Le blond continuait de goûter sa peau, sa main libre faisant des allers-retours sur son sexe au même rythme que l’autre en lui. Il se cambra lorsque son amant frôla sa prostate, murmurant des paroles sans sens, il fut coupé par la bouche aventureuse qui vint voler ses lèvres mais qu’elle délaissa bien vite, allant mordiller le lobe de son oreille.

Dray lui murmura d’une voix rauque, qu’il voulait l’entendre murmurer son nom «Draco», et tout en suçant la peau tendre sous l’oreille il augmenta le rythme de ses va-et-vient, en lui et autour de sa verge, frappant la prostate d’Harry à chaque fois. L’autre ne put que se cambrer encore plus, criant son nom, ses doigts s’enfonçant dans la chair tendre de son dos sous l’effet du plaisir.

Le brun les yeux voilés de désir, gémissait, suppliant qu’il le prenne sans plus de cérémonie, il grogna quand les mains blanches se retirèrent, mais frissonna d’anticipation quand il entendit le froissement du préservatif et la respiration haletante de son amant dans son cou.

Peu de temps après le blond pressa son sexe contre son intimité. Il planta ses deux orbes grises dans celles vertes d’Harry, et s’enfonça d’un coup en lui, lui arrachant un cri de plaisir qu’il étouffa avec sa bouche. Ils s’embrassaient fiévreusement, les mains du brun parcourant son dos alors que les siennes maintenaient les hanches fines, accordant leurs rythmes. Ils se mouvaient l’un contre l’autre, leur corps s’épousant comme lors de leurs danses enflammées.

Draco était perdu, il voyait les étoiles et la seule chose qui lui rappelait, à sa plus grande joie, que ce n’était pas un rêve c’était l’étau de chair qu’il ressentait autour de lui, cette intimité délicieuse, et sa langue jouant contre la sienne. Il était au paradis, comme il l’avait rêvé, faisant l’amour avec son amant plus-si-imaginaire-que-ça, ne faisant qu’un et goûtant aux mille et un plaisirs.

Le blond continuait ses mouvements, délaissant sa taille –le brun bougeait parfaitement ses hanches- pour retourner le masturber, leur bouche ne se quittant que pour reprendre leur souffle. Harry jouit en criant son nom et lui, le suivit, ne pouvant supporter les sensations dans son intimité se resserrant autour de son membre.

Draco se retira pour s’allonger à côté de son amant, enlevant son préservatif, tous les deux reprenant doucement leur souffle et un rythme cardiaque normal. Le brun se mit sur le côté et fixa le blond de ses yeux hypnotiques, sa main faisant des massages circulaires sur le ventre plat de son partenaire. Il s’avança lentement pour se coller contre le corps chaud, et le blond ne bronchant pas, il posa sa tête sur son épaule, s’endormant doucement.

Draco ne pouvait pas y croire, il avait possédé Harry! Pas un de ces rêves qu’il faisait mais bien réellement, rien que le souffle qu’il sentait dans son cou et le poids sur son épaule en était la preuve. Il tourna la tête pour fixer le bel endormi, un sourire flottant sur ses lèvres, et s’endormit à son tour, un bras entourant possessivement la taille de son amant qu’il comptait bien garder un moment. Si seulement.

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Draco se réveilla le lendemain, l’épaule encore ankylosée, il passa sa main sur la place à côté de lui, vide. Il était parti, ou alors était-ce encore un rêve… Un profond désespoir l’envahit. Oui, juste un autre rêve.

Sa main recouvrit ses yeux, il aurait dû en avoir l’habitude depuis le temps, son amant imaginaire, l’homme qu’il aimait, il ne pouvait pas être réel. Le blond se leva difficilement, alla prendre une douche et se dirigea vers sa cuisine. Il se prépara de quoi déjeuner et s’assit à table, mangeant d’un air distant, le regard dans le vide. Un rêve…

C’est alors qu’il remarqua quelque chose d’inhabituel sur sa table: un origami posé sur une feuille…

Rendez-vous mercredi soir au «Night act»

Pour parler et plus si affinités

Harry

Draco sourit, il avait hâte d’y être…

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Ils s’étaient vus le mercredi et le samedi, tous les deux jours puis tous les jours, chaque fois à un endroit différent. Mais même si à chaque fois cela terminait dans un lit –de préférence- ces rencontres étaient de véritable rendez-vous, ils parlaient longtemps, riaient beaucoup. Les rendez-vous s’enchainèrent, ils apprirent à se découvrir l’un l’autre, connaître les goûts de l’autre, la musique qu’il écoutait, son dessert préféré… N’importe qui aurait pu dire qu’il s’agissait d’un couple heureux.

Mais Draco en doutait, il n’était pas un «couple», sans sentiment il n’y a pas de couple, et le brun ne lui avait jamais rien dit sur ses sentiments. Lui non plus d’ailleurs, mais les avouer à l’être aimé serait reconnaître qu’il est votre faiblesse, et un Malfoy n’a pas de faiblesse! Ils se taisaient donc tous deux, pour des raisons différentes, mais ils ne disaient rien.

Rien sur leurs sentiments, ils avaient rendez-vous couchaient ensemble et s’endormait l’un contre l’autre, ne pouvant supporter le silence gêné qui suivait l’acte, trouvant un moyen de ne rien dire et quoi de mieux que de paraître endormi?

Mais un jour Draco commit une erreur, ou alors l’avait-il faite consciemment? Le fait était qu’il l’avait dit et que cela allait tout changer…

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Croyant son amant endormi, Dray laissa sa main vagabonder sur le corps offert, encore recouvert d’une fine pellicule de sueur dû au fait qu’ils aient fait l’amour.

Tout en caressant d’une main la chevelure corbeau, il resserra encore son étreinte déposant ses lèvres dans son cou. La seule réaction d’Harry fut un léger frisson mais il ne se réveilla pas. Sa bouche remonta et il souffla légèrement sur l’oreille du brun de ses rêves, cet amant sorti de son imaginaire et qui partageait depuis peu ses nuits, cet éphèbe qui lui tenait compagnie, repoussant la froideur de sa solitude, son amant de feu qui réchauffait son cœur de ses caresses.

Et il lui murmura tout contre l’oreille «Je t’aime»

Les yeux verts s’ouvrir en grand le fixant, plusieurs émotions visibles dans ces fenêtres de l’âme: surprise, compréhension, soulagement, joie, amour…

Le brun l’embrassa tendrement, ses mains caressant ses cheveux, assit à califourchon sur Draco, Harry lui murmura une litanie de «je t’aime» ponctuant chacun d'entre eux d’une caresse, d’un baiser.

Et ils firent l’amour, la pièce résonnant de leurs mots d’amour, murmurés, susurrés, criés, haletés, hurlés. Et alors que le blond s’était endormi dans ses bras, Harry fixait la psyché de la chambre, un sourire heureux aux lèvres, alors que le miroir reflétait enfin son image.

xXx The End xXx

Voila j’espère qu’il vous à plu… en fin de compte la fin est devenu fantastique à cause d’un seul petit mot, qui peut vous faire douter, la magie existe-t-elle? Harry a-t-il été crée par magie? Est-ce un rêve?

J’ai réussis à garder le mystère sur cette fic, exactement comme je le voulais, je suis fière de moi!